FRANCE- En meeting près de Nancy, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a lié le vote des étrangers et la nourriture hallal à la cantine.
«Accepter le vote des étrangers, c’est la porte ouverte au communautarisme. Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent obligatoire la nourriture hallal dans les repas des cantines, ou réglementent les piscines à l’encontre des principes de mixité»
Le locataire de la place Beauveau souhaite que les étrangers s’intègrent et respectent les lois françaises.
«Les étrangers doivent accepter nos règles, c’est à eux de s’adapter. Chacun comprend que si on reçoit moins d’immigrés, les choses se passeront mieux»
De plus, le Ministre lie une partie de la délinquance aux étrangers vivant en France.
«Il y a 5,8% d’étrangers en France alors que 13% des condamnations concernent les étrangers: il y a du bon sens à remettre dans la gestion des affaires publiques»
Invité samedi matin d’Europe 1, Manuel Valls, directeur de communication de François Hollande, à dénoncé les propos du ministre.
« Des propos nauséabonds. Ils sont à l’image de la campagne de Nicolas Sarkozy«
« Claude Guéant ferait mieux de s’occuper de la délinquance.C’est une manière de détourner l’attention des français, notamment sur le chômage, la précarité, le pouvoir d’achat, qui baisse. C’est une manière d’abaisser le niveau de la campagne en général. »
Vu sur DailyActu.com
Claude Guéant n’est qu’un Talleyrand sans bas de soie.
Claude Guéant restera comme une tache sur l’Histoire de France.
Il est assez navrant de constater que tous les bien-pensants qui s’indignent à la seule mention du mot hallal ne discutent nullement du fond, mais se contentent d’éluder la question, comme si la thématique de la souffrance animale, du rapport de l’homme au vivant, de la liberté de conscience et de choix de ceux qui refusent de cautionner de telles pratiques n’ont aucune espèce d’importance.
Quiconque ose se braver à soulever la question ne se heurte en effet qu’à l’argumentaire habituel qui consiste à justifier la barbarie en invoquant l’existence d’autres supplices tous aussi abjects tels que la corrida, le triste sort des animaux de laboratoire ou encore, de manière plus générale, les conditions d’existence déplorables des animaux d’élevage. Il est vrai que l’abattage rituel des animaux est malheureusement loin d’être la seule pratique infâme du genre, mais le fait qu’il existe d’autres sévices immondes infligés à l’animal ne justifie pour autant en rien une telle barbarie. Bien au contraire, un tel débat constitue justement enfin l’occasion de placer sur la table le thème de la souffrance animale sous toutes ses formes, car quelle force, quelle crédibilité peuvent donc avoir les critiques adressées à toutes les formes de souffrance animale, si dans le même temps chèvres, moutons et volailles continuent à être massacrés au quotidien de la plus abjecte des manières et dans l’impunité la plus totale ? Qui plus est, il est assez surprenant de constater que des cultes qui se prétendent l’incarnation par excellence de valeurs de miséricorde et de compassion, se défaussent en invoquant les violences contre les animaux existant par ailleurs, alors même que cette prétendue excellence devrait naturellement leur imposer une exemplarité toute particulière. Bien curieuse façon, en effet, de rendre hommage à un Dieu d’amour qu’en torturant à mort ses créatures!
En outre, certains défendent de manière aberrante la généralisation de telles pratiques au nom d’une prétendue liberté de conscience, mais dans ce cas là qu’en est-il alors de la liberté de conscience de ceux qui refusent de manger une telle viande? Apparemment certaines libertés de conscience priment sur d’autre, justifiant la soumission des non-musulmans à la norme de l’Islam.
La France coloniale n’est pas si éloignée que nous, finalement..
L’égalité et la fraternité se font dans le communautarisme.
Serait-ce une négation pure et simple des valeurs (officielles) de la république ?