EDITH BOUVIER- En déplacement à Montpellier, Nicolas Sarkozy confirme que la journaliste du Figaro Edith Bouvier avait pu être évacuée ce mardi au Liban.
« Je suis très heureux pour elle parce qu’elle avait de multiples fractures. « Je suis heureux que ce cauchemar prenne fin. »Ca n’a pas été une négociation facile, vraiment pas »
Mardi matin , une certaine confusion régnait sur son sort.
Edith Bouvier, qui travaille notamment pour le journal Le Figaro, avait subi une fracture de la jambe pendant le bombardement qui avait coûté la vie au photographe français Rémi Ochlik et à la journaliste américaine Marie Corvin, du Sunday Times.
Le 23 février dernier, dans une vidéo mise en ligne sur Youtube, Edith Bouvier lançait aux autorités française un appel au secours.
« Nous sommes le jeudi 23 février, il est presque 15 heures (…). Moi, j’ai la jambe cassée au niveau du fémur, dans le sens de la longueur entièrement et dans le sens horizontal également.J’ai besoin au plus vite d’être opérée. Ici, les médecins nous ont très bien traités, autant qu’ils le peuvent. Seulement, ils ne peuvent pas pratiquer d’opération chirurgicale. J’ai besoin au plus vite de la mise en place d’un cessez-le-feu, d’une voiture médicalisée ou en tout cas, en bon état, qui nous conduise jusqu’au Liban et d’être traitée dans les plus brefs délais. »
Voici le propos de Nicolas Sarkozy confirmant l’évacuation d’Edith Bouvier :
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